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18 novembre 2012

Rétrospection

En 2005 ma première amourette s'est transformée en profonde amitié avec P. Ce gas m'a présenté son groupe d'amis composé, entre autres, de J, C et A. Pendant cette période, on était jeune, on pensait qu'on resterais tous ensemble pour la vie. Tellement qu'on était persuadé d'avoir raison quand on a pourrit l'une de nos amies, parce qu'elle s'éloignait de nous et faisait donc forcément le mauvais choix. 
Quelques années plus tard la rupture, la fac, le boulot, les départs à l'étranger tout ça à fait qu'on ne pouvait plus se voir autant qu'on le voulait. C nous a alors fait la morale et une grosse crise de nerfs pour nous dire que nous nous étions perdus, que plus personne en dehors d'elle ne faisait en sorte que le groupe se voit de temps en temps, et qu'elle en avait marre de nous courrir à près. Comme nos jeunes années n'était pas très loin, on s'est plus ou moins "obligé" à faire de nouvelles soirées ensemble, comme avant. Sauf que lors de ces soirées ce qui se passait le plus souvent c'était se remémorer nos vieux délires, se donner des nouvelles pour celles et ceux qu'on avait pas vu depuis longtemps et un mot se rattacher au passé. Je pense que l'erreur était là. Ce forcer à vivre dans le passé, à regretter le temps d'avant et se voiler la face en se disant qu'on est toujours les mêmes qu'à 14, 15, 16, 17 ans... 
Et puis on s'est installé dans une espèce de routine, envoi d'un sms pour les anniversaires, fêter les gros anniversaire ensemble. Parce qu'on a pas voulu accepter que nos attentes, nos loisirs, nos manières de nous divertir avaient changés, certains se sont rapprochés, certains se sont éloignés.
Aujourd'hui 18 novembre 2012, c'est la fin du mensonge inconscient. Ce qui en ressort c'est que certains on pris conscience que les liens se sont rompus naturellement, d'autres qui ne l'ont pas accepté, ont accumulé de la rancoeur et vomissent tout maintenant.
Voilà ou on en est, 8 ans de souvenir jetté à la poubelle à cause d'une tiers personne qui est tellement mal dans sa peau ou en manque de repère qu'il se sent obliger de nous détruire. 

Le seul avantage à cette merde c'est qu'au moins maintenant, on va arrêter de s'accrocher à ce qui n'existe plus.

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